La Définition canadienne de l’itinérance

de l' Observatoire canadien sur l’itinérance (OCI, 2016)
DÉFINITION

« L’itinérance décrit la situation d’un individu, d’une famille ou d’une collectivité qui n’a pas de logement stable, sécuritaire, permanent et adéquat, ou qui n’a pas de possibilité, les moyens ou la capacité immédiate de s’en procurer un.»

«C’est le résultat d’obstacles systémiques et sociétaux, d’un manque de logements abordables et adéquats [...] »

« L’itinérance décrit une variété de situations d’hébergement et de refuges, allant d’individus sans abri à une extrême, aux personnes logées de façon non sûre à l’autre extrême. Ceci dit, l’itinérance englobe une gamme de situations de vie physique qui est organisée ici dans une typologie comprenant :

1) les personnes sans abri, ou les personnes absolument sans abri qui vivent dans la rue ou dans des lieux qui ne sont pas conçus pour le logement des êtres humains;

2) les personnes utilisant les refuges d’urgence, y compris celles qui restent dans les refuges d’urgence de nuit pour les sans- abri, ainsi que les refuges pour les personnes affectées par la violence familiale;

3) les personnes logées provisoirement, signifiant les personnes dont l’hébergement est temporaire et qui ne possèdent pas le droit au maintien dans les lieux, et enfin;

4) les personnes à risque d’itinérance, soit des personnes qui ne sont pas sans abri, mais dont la situation économique et/ou de logement courante est précaire ou ne satisfait pas aux normes publiques de santé et de sécurité. Notons que pour bon nombre de personnes, l’itinérance n’est pas un état statique, mais plutôt une expérience fluide dans laquelle les circonstances et options de logement peuvent varier et changer de façon dramatique et fréquemment.»
ITINÉRANCE JEUNESSE

En contexte universitaire
[ Exercice LER ]
[ Exercice A (S1-S2) ]
[ Plan de concept ]
[ Exercice NbLM ]
Image provenant de Pinterest
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L’itinérancé étudianté au Québéc
Portrait thématique - PHARE 2021
Réalisé par l'organisme L'UTILE

«Ce portrait thématique sur l’itinérance étudiante au Québec présente des données inédites sur le vécu des étudiant·es qui ont traversé des périodes d’itinérance. Il vise à mieux comprendre qui elle touche, les formes qu’elle prend et ses impacts.» (p.1)

«À l’échelle du Canada, c’est environ 6 % des étudiant·es
sondé·es qui ont vécu ou qui sont actuellement en situation
d’itinérance. Les données que nous présentons reflètent
la situation au Québec, où c’est un peu plus de 3 % (325
étudiant·es) de la population sondée qui est concernée.» (p.2)











«Nous avons identifié en amont trois causes principales menant à un épisode d’itinérance soit : la situation financière, le risque pour la sécurité personnelle et les conditions de vie intolérables. Sondé·es sur la ou les raisons expliquant ce qui les a menés à leur dernier épisode d’itinérance, environ 36 % des étudiant·es indiquent des conditions de vie intolérables et 18 % évoquent que c’est en raison d’un risque pour leur sécurité personnelle. Ces éléments peuvent se traduire par de la violence conjugale ou faite par des membres de la famille; nous n’avons pas demandé plus de détails aux étudiant·es à ce niveaux.

La majorité des étudiant·es (62 %) a cependant indiqué que c’était en raison de leur situation financière. Puisque nous n’avons pas demandé plus de détails sur cette question, il est difficile de déterminer si c’est en raison d’une mauvaise gestion du budget, du manque de ressources, d’un trop faible salaire, des prix des loyers, d’un endettement, etc. Cependant, cela sous-tend un lien entre la précarité financière des étudiant·es (travail à temps partiel et salaire annuel de moins de 20 000 $ pour la majorité) et l’itinérance.» (p.3-4)

« Lorsqu’on les questionne plus en détail sur leur stratégie de logement
(tableau 2) lors de ces épisodes, on découvre ainsi que la plupart se
logent provisoirement chez des ami·es ou de la famille (75%), plus du
quart dorment à l’université (28%) ou font des nuits blanches (26%).
Ils et elles trouvent également refuge dehors, dans les parcs, dans les
bâtiments abandonnés (16%) ou encore dans un véhicule (15%). Les
établissements hôteliers (10%) et les maisons d’hébergement (5%)
accueillent également une portion d’entre eux. » (p.5-6)
[ CONTEXTE ET PORTRAIT ]
[ CONCEPTS ]
[ PREMIER SCHÉMA D'INTENTIONS ]
&
 [ QUESTIONS ]
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[ MÉTHODES ]
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[ BIBLIOGRAPHIE ]
Un travail de Nikita Baker dans le cadre de la Maîtrise en science de l'architecture - Design Urbain
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